désir de fugue à répétition en EPHAD

Bonjour,
je suis inscrite sur ce forum depuis juin 2012 -
aujourd'hui, je m'inquiète pour les "conditions de vie" de ma maman, 71 ans, placée en EPHAD depuis décembre 2011. Cela va donc faire bientôt un an. Et cela va faire un an qu'elle ne pense qu'à s'enfuir, fuguer, elle "ruse" même pour trouver la sortie, éviter les alarmes. elle a une montre au poignet qui doit sonner quand elle est trop près de la porte de sortie. elle a réussi à comprendre qu'en longeant les murs, cela ne sonnait pas.
elle a donc réussi à s'échapper une première fois et est partie dans les rues du quartier. Comme elle était perdue, elle a sonné à une porte, la dame qui habitait là a vite vu qu'elle était malade et a appelé la police qui ont vite fait le lien avec l'EPHAD.
depuis cet épisode, la directrice a dit aux aides-soignantes de bien surveiller ma mère dorénavant et qu'elles seraient responsables en cas de fugue. Ainsi, certaines personnes de l'EPHAD enferment très régulièrement ma mère à clé dans sa chambre. je peux les comprendre si à un moment donné le personnel est restreint, par exemple : le matin pendant la toilette, ou le midi en remontant les pensionnaires dans les chambres.... Mais cela fait 6 fois que je vais la voir et 6 fois que je la trouve enfermée en plein après-midi. je n'ose pas trop soulever le problème avec la directrice. Nous avons eu tellement de mal à trouver une place !

ce problème de fugues m'inquiète beaucoup et d'un autre côté, je conçois difficilement qu'on puisse enfermer ma mère à tout bout de champ parce qu'il n'y a pas suffisamment de personnel (même si je peux comprendre).

bonjour Einna
Un des aspects de la maladie est justement de déambuler ,empêcher votre maman de le faire pourrait lui apporter du stress.je comprends comme vous que c'est une responsabilité pour la direction de l'établissement de la laisser fuguer,c'est pour cela que cela est plus facile pour eux de l'enfermer.Mais pour vous je comprends que cela doit être très dur .Il faut considérer le placement en EPHAD comme provisoire et continuer de chercher un établissement adapté comme une unité "soins de suite et de réadaptation" .N'hésitez pas à demander conseil à France Alzheimer de votre région.Je les ai sollicités il y a 3 ans lorsque je cherchai un accueil de jour pour mon frère atteint de DFT.J'ai été aidée et on m'a rappelée plusieurs fois pour savoir où j'en étais.Il existe des unités cognitivo comportementale Alzheimer et apparentées qui sont conçues pour que les malades puissent déambuler sans danger.Pendant un peu moins de 2 ans,mon frère pouvait faire plusieurs kms par jour en marchant très très vite et ensuite tout d'un coup il n'a plus pu tenir debout.Bon courage
Dinette